Le Yoga, la clef de l’épanouissement ?

Le yoga est une activité en pleine expansion. Le plus connu est le hathayoga. Il est jugé comme la forme la plus traditionnelle. En outre, nous retrouvons aussi l’ashtanga yogaqui qui est plus physique. Il existe une multitude d’autres styles.

Le yoga est connu pour sa capacité à relaxer son corps, se sentir mieux. Initier vos enfants est le moyen de leur apprendre à rester calme et à se concentrer. Par ailleurs, ce sport est très intéressant pour les personnes âgées.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Asana : position de yoga qui est confortable et stable.
  • Chakras : centre d’énergie du corps humain. Il en existe sept : le cœur ou la tête en font partie.
  • Kriya : postures que l’on va effectuer dans le but de se purifier.
  • Prana : nom de la force vitale qui gouverne le corps.
  • Respiration : savoir maîtriser sa respiration permet d’atténuer le stress au quotidien. C’est une variable essentielle de la discipline.
  • Sanskrit : langue qui a fixé l’ensemble des fondements du yoga. Dans cette langue cela signifie « union« . Ici, de l’esprit avec son corps.

Son histoire

Le yoga a des origines qui date d’environ 5 000 ans av JC. L’érudit Patanjali va le sacraliser en y écrivant 195 textes avec 4 chapitres distincts 200 ans av. J.-C. Au fil des siècles, il se diversifie. De manière non exhaustive, nous retrouvons le yoga de la sagesse, physique, dévotion… En fonction du yoga, on améliore plus ou moins la respiration, la concentration ou encore la méditation.

Pour avoir une portée internationale, des maîtres se sont « sacrifiés » à traduire les textes pour que le yoga soit exportable. Le côté spirituel de la discipline est aujourd’hui moins présent. L’expansion a été exponentielle. Il y a près de 300 millions de pratiquants dans le monde.

Le côté performance n’est pas souvent recherché à travers la pratique du yoga. Ce sport doux permet de développer une forme de bien-être.

Son rapport avec la France

Yoga in France

L’exposition universelle est le moment pour présenter sa culture. Le yoga ne fait pas exception. Celle de Chicago en 1890 à Paris permet de faire découvrir ce nouveau sport. Il faut attendre le milieu des années 50 pour le voir s’imposer dans le paysage français.

Eva Ruchpaul est une personnalité qui est prépondérante dans l’expansion avec notamment un yoga laïc. À l’image des coachs de sport, la discipline n’échappe pas à la règle. Un syndicat a même vu le jour en 1968, le syndicat national des professeurs de yoga. Ces derniers ont réalisé la plus grande enquête sur le yoga en France.

Les statistiques sont impressionnantes avec près de 8 millions de personnes qui le pratiquent de façon régulière. Un vecteur qui a fait exploser la pratique, de manière non régulière, est la crise du Covid. La raison : un tapis et c’est parti !! Par ailleurs, des cours collectifs existent avec presque 18 000 formateurs.

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Le Béhourd, plus qu’un sport de combat médiéval ?

Le béhourd est un sport de combat qui a des racines médiévales. L’objectif est de mettre au tapis son adversaire en mettant des coups. Les combattants utilisent aussi des techniques de prises de combat très précises.

À savoir, les éléments d’armure et d’armes doivent être historiquement étayés et cohérents temporellement pour pouvoir être utilisé en combat officiel.

Lexique

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Armure : elle pèse entre 20 et 30kg.
  • Arme : ils ont des armes qui sont une masse, une hache, un bouclier, et un fauchon. On émousse et arrondit les armes pour éviter au maximum les graves blessures.
  • Combattants : on les appelle les béhourdeurs ou les tournoyeurs.
  • Combat : le plus souvent, c’est un combat en équipe. Il existe même des combats : 21 contre 21 béhourdeurs.
  • Compétition : 2 ligues internationales : IMCF et HMBIA.
  • Duel : mode de compétition où les points se comptabilisent à l’image du karaté.
  • Lieu : la « lice » est l’endroit où se déroule le combat. Il n’y a pas de règles spécifiques. Dans le lieu, il n’y a pas d’obstacles naturels et au minimum un arbitre doit pouvoir arbitrer.
  • Sol : généralement, le tournoyeur est éliminé s’il touche le sol avec un autre membre de son corps que ses pieds.
  • Victoire : en fonction de la compétition, il faut soit mettre son adversaire par terre soit lui mettre le plus de coups possible.

Son histoire

1486, c’est la date à retenir lorsqu’on parle du béhourd. C’est la première fois que ce nom apparaît dans un manuscrit. Néanmoins, la première ressemblance se trouve dans le manuscrit, « Lancelot en prose » de Heidelberg au XIIIème siècle.

Le terme « buhurt est né. L’étymologie du mot n’est pas très claire, le mot semble être d’origine germanique. En Français, le mot heurté (hurt en vieux français) est la ressemblance la plus proche.

Sous un nom différent, les premiers combats ont lieu dès le XIème siècle. René d’Anjou (1409-1480) est un nom à retenir. Il est investigateur du règlement le plus complet. Il y a un vrai code du béhoudeur qui régit un combat.

Un sport moderne ?

Ce sport a été remis au goût du jour par les habitants d’Europe de l’Est dans les années 1990. En ce qui concerne la France, Édouard Eme est la personnalité qui a redonné au béhourd ses lettres de noblesse. Il est le créateur, en 2011, de France Medieval Full Contact qui est aujourd’hui la fédération française de béhourd.

Ce sport a pour ambition que ses membres contribuent à révéler des moments d’histoire de la France à travers leurs armures ou armes. C’est dans cette optique, qu’il y a parfois des combats qui ont une portée plus patrimoniale. Cette discipline se développe par l’intermédiaire des Arts Martiaux Historiques Européens (AMHE) qui promeut une portée historique des combats.

La pelote basque, un sport ancestral ?

Dans la pelote basque l’objectif est de reprendre la balle avant de la renvoyer sur le mur. La difficulté est qu’il faut attraper la balle après un rebond maximum. Celle-ci doit obligatoirement toucher le mur et retomber en direction du sol.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Cancha : aire de jeu.
  • Chistera : instrument qui permet de récupérer la pelote.
  • Fronton : nom du mur.
  • Pelote à mains nues : la plus ancienne discipline se déroule directement en jouant sans instrument.
  • Pelote : nom de la balle.
  • Pelotari : joueur de pelote basque.
  • Vitesse : la balle peut atteindre des vitesses affolantes proche de 300km/h.

Les aires de jeu varient aussi en fonction des disciplines. On retrouve le trinket, jaï alaï, le « mur à gauche » ou encore le fronton. Le jeu peut se jouer à l’extérieur ou à l’intérieur. Les Français et les Espagnols sont les deux nations qui dominent ce sport au niveau mondial.

Son histoire

Thierry-Avan

La pelote basque a été créée dans la région du même nom. On retrouve de nombreuses similitudes entre le jeu de paume et la pelote basque.

Les premiers championnats du monde de pelote basque ont eu lieu en 1952 en Espagne. À chaque édition, il y a plusieurs titres décernés. Les Français ont glané le plus de titres lors de la première édition.

L’édition 2022 doit être mise en exergue. C’est la première fois qu’il y a plus de 20 nations. En effet, 36 équipes se sont retrouvées en octobre 2022 pour tenter de ramener une breloque. Depuis le début de la compétition, l’Espagne est la nation est la plus titrée avec 78 médailles d’or. La France talonne son voisin hispanique avec 72 titres.

Ce sport a une fédération française depuis 1921. Il existe une multitude de disciplines, on peut citer : « la main nue », Chistera, la Cesta Punta, la Pasaka ou encore les différentes variantes de Palenta…

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Le tarot, un jeu compliqué ?

Le tarot est un jeu qui est décrit comme compliqué. Mais lorsqu’il est appréhendé, il offre des possibilités tactiques infinies. Le jeu se joue de 3 à 5 joueurs.

Ses règles

Aujourd’hui, le tarot est composé de 78 cartes réparties en quatre couleurs de 14 cartes. Il y a aussi 21 atouts plus une carte appelée l’excuse. Les atouts se jouent lorsqu’on n’a pas la couleur demandée. Les bouts déterminent le nombre de points nécessaires à faire pour l’attaque. Les défenseurs doivent donc réaliser le quota inverse.

Le tarot à cinq est particulier, c’est le seul où l’attaque est en duo. En effet, le preneur choisit un roi avant la découverte du chien. Si le roi est dedans, il se retrouve tout seul. Il peut aussi s’appeler en envisageant de remporter et donc de glaner plus de points. Dans la plupart des cas, on voit qui est avec qui au cours de la partie parfois même sur la dernière tour de cartes.

Lexique

Les bouts au tarot.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Atouts : carte différente au nombre de 21 plus l’excuse.
  • Bouts : au nombre de trois, on retrouve le petit, le 21 et l’excuse. Ils valent cinq points chacun.
  • Chien : dans la distribution, on laisse trois ou six cartes au milieu. La personne qu’attaque prend ces cartes. Ensuite, il les met dans son jeu. Le joueur doit ensuite en mettre le même nombre face cachée. L’objectif est de réaliser des coupes afin de pouvoir récupérer des têtes.
  • Contrat : pour savoir qui va être en position d’attaquant. Chaque joueur va à tour de rôle dire ce qu’il a l’intention de faire. Le joueur qui a la proposition la plus forte (risquée) devient l’attaquant. On retrouve dans l’ordre : passe, petite, garde, garde sang et garde de contre.
    • Passe : le joueur n’a pas l’intention d’attaquer
    • Petite : Contrat le plus petit
    • Garde de sang : l’attaquant ne peut pas choisir les cartes à cacher. Il met directement le chien devant lui. La garde de contre est dans la même veine. On donne le chien à l’adversaire.
  • Points : pour remporter une partie en mode classique, l’attaquant doit réaliser un nombre de points en fonction du nombre de bouts. Avec un bout, il faut réaliser 51 points, avec deux 41 points et avec trois 36 points. À noter qu’il est possible de prendre avec 0 bout. Dans ce cas-là, il faut faire 56 points.
  • Têtes : il y en a quatre dans chaque couleur : valet (2 points), cavalier (3 points), dame (4 points) et roi (5 points).

Le score

Les atouts
  • Autres points : il existe d’autres moyens pour augmenter son score. Si l’un des joueurs arrive à remporter le dernier pli avec le petit, il gagne des points supplémentaires. Le nombre d’atouts dans sa main est un autre levier : Simple Poignée (10) : 20 points, Double Poignée (13) : 30 pts, Triple Poignée (15) : 40 pts.
  • Grand Chelem : lorsqu’on remporte l’ensemble des plis, on a un bonus de 200 points. Celui-ci est de 400 points en cas d’annonce avant le début de la partie. Cependant, le joueur perd -200 points en cas de non-réussite dans le second cas.
  • Score : après chaque partie, on part d’une base de 25 points et on y ajoute la différence par rapport au point nécessaire. Ensuite en fonction du contrat, on multiplie ce score : 1=Petite, 2=Garde, 3=Garde S, 4=Garde C. Plus le risque est grand plus on glane ou on perd de points.

Son histoire

Le jeu est apparu à la fin du XIVème siècle dans le nord de l’Italie. Il s’est vite répandu à travers l’Europe. Fait important, le jeu est fabriqué avec des figures allégoriques. Elles sont idéales pour pratiquer la cartomancie.

Le fait de lire dans les cartes était très répandue dans la Renaissance. Les deux modes se sont développés en parallèle. En Italie, les atouts sont appelés les triomphes. Ces derniers sont souvent décorés avec des images.

En France

Cavalier, carte caractéristique du tarot

En France, chaque région développe son propre jeu avec des règles distinctes. Pour avoir une harmonie, la fédération française de tarot voit le jour à Paris en 1973. Duplicate est un mode de jeu où l’ensemble des protagonistes jouent avec les mêmes donnes.

Dans les modes de jeu, on retrouve les triplettes. Dans cette variante, il y a trois joueurs qui jouent ensemble la défense. À ce moment, l’ensemble des équipes jouent avec les mêmes cartes. Ensuite, chaque joueur joue aussi la position d’attaque. En fonction du nombre de triplettes, il existe plusieurs variantes : tournoi dit en ligne, tournoi hybride ou Howell.

Ensuite, il est intéressant de parler du libre duo. Là la partie s’opère en phases. Une phase correspond à cinq donnes (maximum cinquante minutes) et il y en a cinq. Les points des deux joueurs sont cumulatifs.

La quadrette est un mode de jeu où quatre joueurs opèrent ensemble. En amont, l’équipe choisit un joueur qui attaquera durant tout le tournoi face à trois autres joueurs. Tandis que les trois autres joueurs défendent. À noter que les deux équipes se défient au même moment et les joueurs ont la même donne. En outre, il y a d’autres variantes plus minoritaires.

Le Kin-Ball, un sport de réflexe.

Le Kin-Ball se joue entre trois équipes de quatre joueurs. Le sport se caractérise par l’utilisation d’un ballon de 1,22 mètre de diamètre.

Ses règles

L’objectif du jeu est de mettre à la faute ses adversaires, tout en respectant certaines règles spécifiques. L’une d’elles est l’interdiction de contact physique.

L’équipe qui sert appelle une couleur et ces derniers doivent toucher le ballon avant de le renvoyer à une autre équipe. À savoir, avant chaque lancé, il faut crier « Omnikin » et l’ensemble des joueurs d’une équipe doivent toucher la balle avant l’envoi. Si une équipe renvoie le ballon hors des limites du terrain ou si elle ne parvient pas à renvoyer le ballon avant qu’il ne touche le sol, elle perd un point.

L’objectif du jeu est de marquer le plus de points possible. La partie dure sur sept périodes de sept minutes. Fait important, il est interdit que le ballon ait une trajectoire descendante lors d’un lancer.

Le kin-ball est un sport qui demande d’être dynamique. À l’image d’un sport collectif il nécessite une grande coordination et une bonne communication pour ne pas se faire avoir. En fonction du score, il est évident que des alliances de circonstance se créent.

Son histoire

Le kin-ball est un sport collectif inventé au Québec dans les années 1980 par un groupe de professeurs d’éducation physique. Mario Demers est un éducateur sportif qui a créé ce jeu pour lutter contre l’obésité notamment au Québec. Il a aussi inventé Omnikin qui est la marque qui conçoit les ballons pour le kin-ball. Véritable entrepreneur, la création d’une fédération en 1992 permet de structure le sport. Son ambition sur le long terme est d’être aux Jeux Olympiques.

Le premier Championnat du Monde a eu lieu en 2001. Depuis, il y a eu sept éditions. L’ensemble des éditions ont été remportée par le Canada que ce soit chez les hommes ou les femmes. À noter que trois éditions ont eu lieu dans le pays à la feuille d’érable.

En France

La globalisation du monde permet au sport de se propager dans certains pays. En France, c’est un étudiant français qui lors de ses études au Québec découvre ce sport. A son retour, il crée un club dans la ville d’Angers. Au fil des années, d’autres clubs émergent. Une fédération voit même le jour.

Ce sport dans les valeurs qu’il véhicule peut-être une activité idéale dans le cadre du sport scolaire.

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Qu’est-ce que le Floorball ?

Le floorball, également connu sous le nom d’unihockey ou encore de hockey en salle, est un sport qui se joue avec une balle à trous à l’origine multiple.

Ses règles

Balles de floorball

Ce sport collectif se joue à l’intérieur sur un terrain rectangulaire de 40 mètres sur 20 mètres, avec des buts à chaque extrémité. Le jeu oppose deux équipes de six joueurs, dont un gardien de but. Les joueurs utilisent des bâtons spéciaux (courbés) pour frapper une balle légère (25g) en plastique appelée « floorball ».

Le floorball est un sport dynamique et rapide, qui nécessite une grande vitesse et de la coordination de la part des joueurs. Les équipes marquent des points en envoyant la balle dans le but adverse. Pour remporter la rencontre, il suffit de mettre plus de buts que l’adversaire.

À savoir, les joueurs n’ont pas le droit de toucher la balle avec leurs mains ou leurs pieds. Seul leur bâton doit être utilisé pour frapper la balle. En outre, un contact physique trop prononcé est sanctionné. Pour limiter les blessures des lunettes de protection peuvent être portées. Une rencontre dure pendant trois tiers temps de 20 minutes.

Son histoire

Comme tout sport, il y a des périodes de l’année où c’est plus propice d’en faire. Le hockey sur glace se pratique plus facilement en hiver. En Scandinavie, leur passion pour ce sport est très présente. Ils ont donc trouvé une alternative pour pouvoir jouer toute l’année. Le floorball est né dans cette optique aux États Unis mais se développe dans les pays scandinaves.

En ce qui concerne le palmarès que ce soit chez les hommes ou les femmes la Suède ou la Finlande ont remporté l’ensemble des titres. Seule exception, la Suisse (F) a remporté en 2005 le titre suprême. Fait surprenant, c’est aussi la seule édition qui s’est déroulée en dehors du continent européen : Singapour. À noter que la première édition a eu lieu en 1996 et 1997 pour les femmes.

Le floorball est de plus en plus populaire dans de nombreux pays à travers le monde. La Fédération Internationale de Floorbal voit le jour dès 1986. Aujourd’hui, ce sport a des licenciées sur l’ensemble des continents.

En France

En France, il faut attendre 2002 pour que le floorball apparaisse sur le territoire français. Le développement se fait assez rapidement avec la création d’un championnat de France dès 2004. IFK Paris est le club le plus titré avec six titres de champion.

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Le parkour, l’art du déplacement.

L’innovation est un point clef pour comprendre le monde du parkour. Leur objectif est de réaliser un traçage en y mêlant de nombreux styles de sauts. Il y a plusieurs courants distincts.

Pour certains l’objectif est la vitesse pour d’autres il s’agit de repousser les limites que ce soit en hauteur ou en distance. Le parkour est donc un sport qui se concentre sur la force physique, l’endurance et la flexibilité.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Release : le vide fait partie intégrante de ce monde. Signifiant le « lâché », les traceurs évoluent parfois au bord du vide.
  • Roulade : essentielle pour amortir l’ensemble des sauts.
  • Spot : lieu intéressant avec des obstacles idéaux pour pratiquer le sport.
  • Traçage : parcours qui se dessine mentalement en amont par les pratiquants.
  • Traceur : le nom donné aux pratiquants de Parkour.
  • Vaults : signifie passement. Il y a de nombreuses techniques de passement. En fonction du contexte, il est nécessaire d’en réaliser plus l’une que l’autre.

La France au cœur du processus

Les Yamakasi sont les premiers à faire connaître leur discipline. Groupe créé en 1997, il se compose de neuf personnes. Ces dernières vont diffuser des vidéos qui vont se répandent dans le monde entier. Le côté création d’un crew, avec qui on va repousser les limiter, est très présent.

La naissance du parkour se fait quelques années avant. À l’aube des années 1990, David Belle invente le concept. Son inspiration est, son père, Raymond Belle. Ce dernier est militaire et son style d’entrainement a permis à son fils de trouver des brides d’idées.

Pratiqué près d’Évry (Île de France) l’enjeu, à travers des entraînements axés sur le mouvement, est de développer son physique et son mental. La confiance en soi est primordiale pour réussir.

La notion de danger est présente dans le parkour, il est nécessaire de rapidement évaluer les risques et les dangers potentiels. L’expérience et une bonne préparation vont de pair pour un traçage réussi. Par ailleurs, l’adrénaline (et l’insouciance) permettent de réaliser des prouesses.

La vidéo = se faire connaître.

Le début des années 2000, le digital commence à se populariser. Leurs performances sont en parfaites adéquations avec les hébergeurs de vidéos. Très rythmé et novateur, le parkour s’impose comme un mode de vie. Que ce soit au cinéma, dans les publicités ou encore dans les films, les traceurs jouent un rôle.

Son internationalisation intervient par l’intermédiaire de Sébastien Foucan. Ce dernier a joué un rôle central dans le parkour, il est aussi l’inventeur de la sous-branche le « freerunning« . L’esthétisme du traçage allié à la complexité du parcours en sont les préceptes. On retrouve aussi le « speedrun ». Ici, l’objectif est de finir le plus rapidement possible un parcours.

À savoir, le parkour est une discipline qui s’inscrit dans la fédération internationale de gymnastique. La première édition de la Coupe du Monde a été repoussée de nombreuses fois pour des raisons différentes. Il faut attendre 2022, au Japon, pour que la première édition s’effectue. Pour certain puriste, la formalisation de la discipline « détruit » l’essence du parkour.

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Le Quidditch, un sport plein de magie ?

Le quidditch est un sport collectif qui se déroule sur un terrain ovale de 55 mètres par 33 mètres. L’objectif est de mettre des buts dans l’un des trois cerceaux adverses. Une partie se joue à sept contre sept. À savoir, les joueurs doivent jouer avec un balai entre les jambes.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre les règles :

  • Cerceaux : à chaque fois que le souafle rentre dedans l’équipe gagne dix points.
  • Cognards : trois balles qui servent à mettre l’adversaire « en prison« .
  • Postes :
    • Attrapeur : sa mission est d’attraper le vif d’or.
    • Batteurs : tirent sur les cognards.
    • Gardien / Snitch runner : détenteur du vif d’or équivalant à une balle de tennis.
    • Poursuiveurs : leur mission est de mettre le souafle dans les cerceaux.
  • Souafle : nom donné à la balle.
  • Vif d’or : c’est l’élément qui permet de clôturer une partie. Lorsqu’une équipe arrive à l’attraper, elle gagne 30 points et la partie s’arrête.

Son histoire

La création de ce sport est très récente. Elle date de 2005. Le quidditch fut inventé dans la saga Harry Potter de J. K. Rowling. Le sport est né aux États-Unis. Le côté « magie » du jeu ne pouvant pas s’implanter. Les règles sont créées par l’Intercollegiate Quidditch Association.

L’internationalisation du quidditch est assez faible. En 2014, seulement cinq équipes étaient présentes pour les Championnats du Monde. Aux États-Unis, le sport se structure de manière très professionnelle. Le quidditch est un nom protégé au niveau commercial. Une nouvelle appellation voit donc le jour : le quadball. Elle permet d’élargir les possibilités avec notamment des sponsors.

En France

La France est l’un des pays où le quidditch est le plus implanté. Elle participe aux meilleures compétitions mondiales. La fédération française de quidditch a vu le jour en 2013. Les équipes peuvent être mixte dans ce jeune sport.

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Le Sambo, un sport ancestral ?

Le Sambo est un art martial russe qui mélange un ensemble d’arts martiaux. Il est considéré presque comme du combat libre. Le sol fait aussi partie du sport. Avec le nombre de sports de combat autorisés dans la pratique de sambo, il existe plusieurs milliers de prises.

Voici quelques mots-clefs pour mieux comprendre son monde :

  • Casque : pour la protection du pratiquant, il est obligatoire.
  • Chef de tapis : il a la charge de la décision finale en cas de litige. Il est en lien direct avec le trio d’arbitre.
  • Durée : un combat dure 5 minutes.
  • Disciplines : il existe le sambo sportif, défense, combat et training.
  • Juge : personne chargée d’indiquer les points lors d’un combat de sambo.
  • Kurtka : veste, en russe, ajustée que les combattants portent. Elle est le plus souvent en coton et en grain de riz.
  • Pesée : les rencontres se passent en fonction de catégories de poids. Une pesée officielle en amont du combat permet de s’assurer du poids des samboïstes.
  • Projections : actions techniques qui amènent son adversaire à toucher le sol. En fonction de la zone cette action permet de remporter plus ou moins de points.
  • Sambo : c’est la contraction de l’expression russe « SAMozatchita Bez Orougia ». La traduction française est la suivante : « autodéfense sans armes ».
  • Sambofki : chaussures de cuir souple, ce sont des chaussures de « sécurité ».
  • Samboïstes : nom donné aux pratiquants du sambo.
  • Tapis : le nom de l’endroit où se déroule le combat.
  • Trusi : c’est le nom du short que portent les samboïstes
  • Victoire : mettre son adversaire sur le dos en étant « équilibré », mettre un KO, avoir une différence de douze points ou faire une action de soumission.

Son histoire

Des anciens militaires russes sont à l’initiative de ce nouvel art martial. Ces derniers étudient pendant plusieurs années les techniques de combat dans les pays résidant dans l’URSS. L’objectif est de créer l’art martial ultime. C’est donc dans les années 30 que le sambo fait son apparition.

On observe rapidement deux chemins. Le premier est très militaire et sert à améliorer le niveau des soldats. C’est même l’armée rouge qui gère le développement de la pratique. C’est véritablement dans cette optique que le sambo est né. Le second est plus axé sur le loisir et se développe dans toute l’URSS. Cette démarche est à l’initiative d’Anatoly Arkadevitch Kharlampiev.

Sa structuration
Photo by Sambo France

Ce dernier est aussi le créateur des vêtements qui symbolisent les combats de sambo. Au fil des années, la discipline se structure. Néanmoins, pour qu’une discipline ait un impact plus large au niveau mondial, il faut une fédération internationale. Elle est créée en 1984.

Aujourd’hui, le sambo, en France, est régie par la Fédération Française Amateur de Sambo. Les premiers championnats du monde ont eu lieu en 1973 dans la capitale iranienne, Téhéran. Lors des derniers championnats du monde en 2022, la Russie a outrageusement dominé la compétition. Ils ont remporté plus de la moitié des médailles d’or décernée. Les Français ont eux ramené deux médailles de bronze du Kirghizistan.

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Qu’est-ce que le carrom ?

Le carrom s’appelle aussi le billard indien. Il se pratique sur un plateau en bois, carré de 74cm. Sa structure est généralement en bois, avec une surface lisse et plane avec des bords surélevés. En début de partie, on retrouve un rond, au centre, où l’ensemble des pièces sont disposées. Fait important de la poudre spéciale est mise sur le plateau pour faciliter la glisse des pions. De plus, elle ajoute une sensation de légèreté lorsqu’on tire.

Les règles

L’objectif est de mettre les neuf pions de sa couleur (noir ou blanc) ainsi que le rouge (la reine) dans les quatre trous. Ils sont répartis sur les quatre coins du plateau. On appelle ça des poches. Pour mettre les pièces, on utilise un palet spécial (le « striker »). Ce dernier ne doit pas être lancé mais frappé, le coup classique est la pichenette. D’autres coups amenant un effet sont parfois utilisés. À savoir, les pions mesurent environ 3 cm de diamètre, le palet est souvent plus large. Un pion vaut 1 point et la reine 3 points.

On replace, le « striker » , à chaque changement de joueur, sur la ligne en face du joueur. Un changement s’opère lorsqu’on ne rentre aucun pion. Les points se calculent de la manière suivante. Lorsqu’un joueur finit de mettre l’ensemble de ses pions, on compte le nombre restant de pions de l’adversaire. Ce total est le score que l’on glane, le maximum est donc de 12 points en une manche. La partie se termine automatiquement dès que le total de 25 points est atteint. Les autres variables qui finissent la partie sont le fait de jouer huit manches ou le temps. Celles-ci varient en fonction des compétitions. En France, c’est quarante minutes et les autres championnats c’est 50 minutes. À noter que cinq minutes sont allouées pour finir le plateau en cours.

Il existe plusieurs types de compétitions en équipe ou en individuel. On retrouve notamment le Swiss-system Tournament. Il se déroule sous forme de rounds, le joueur joue face à un adversaire ayant le même bilan. Au championnat du monde, il y a minimum huit rounds. Aucun compétiteur n’a donc le même parcours. Le mode de jeu « single » a une phase finale plus classique.

Son histoire

Le jeu est très populaire en Asie et particulièrement en Inde. L’origine du carrom a de nombreuses branches. Les Maharadjas sont les personnes les plus riches d’Inde et contrôlent une grande partie des richesses du pays à partir du XVIIIème siècle. Ils sont friands de ce jeu. Pour certains, c’est une inspiration du billard. Pour d’autres, cela vient d’un jeu joué deux millénaires plus tôt en Éthiopie.

À l’image du cricket, le carrom s’est imprégné dans toutes les strates de la population. Preuve de l’importance du jeu en Inde, la fédération internationale est basée dans le pays le plus peuplé de la planète. Dans le monde, il y a plus de pratiquants de carrom que de billard.

En France

En Europe, c’est la Suisse qui le ramène sur le « Vieux Continent » au milieu du XXème siècle. Dans les années 90, Krishan Sharma président pendant de nombreuses années de la fédération anglaise a œuvré pour un développement européen. La fédération française de carrom voit donc le jour en 1998.

Son développement en France est plus sporadique néanmoins on retrouve une dizaine de tournois de haut niveau par an. De plus, on retrouve des Français au plus haut niveau européen. Pierre Dubois est multiple champion d’Europe. En ce qui concerne le mondial, le collectif arrive de temps en temps à « monter sur la boîte ». Au niveau individuel, c’est plus compliqué avec encore un cap de niveau entre les meilleurs mondiaux et les Européens.

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